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>>> Bulletin n°5 - septembre 2008
>>> Conseils aux futurs voyageurs
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Actualités

Prochain conseil d'administration

Notre association se réunira le 22 novembre à 17h pour le Conseil d'administration dans la salle des associations à Grézieu.
A cette occasion, un compte-rendu du voyage à Tanarive sera présenté.

 

Agenda

Repas annuel des membres

Le repas des adhérents de Solidarité Bidonvilles Madagascar aura lieu le samedi 22 novembre à 19h à Grézieu la Varenne (69). Venez nombreux !
>>> Réservez vos places en cliquant ici

 
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Compte-rendu du voyage annuel 2008 Suggérer par mail

Comme chaque année, le Président et plusieurs membres de l'association se sont rendus à Tana afin de rencontrer les assistantes sociales, les familles parrainées... Consultez ici les premières impressions de ce voyage...
Dates du voyage : du 21 octobre au 12 novembre 2008
Accueil et hébergement : à l?école Préférence ANDOHATAPENAKA  (Région de Tananarive)
Participants : 6 membres de l'association (dont le Président)
But de ce voyage annuel : bilan de l'association sur place, visites des 87 mamans parrainées, règlement de problèmes, (travail, santé, scolarisation des enfants, logement...).

Visites des familles parrainées : les moments forts (par Ivan Blès-Gagnaire, Président)

Comme à chaque séjour à Madagascar, un certain nombre d'émotions ressortent de nos souvenirs, nous marquent par leur intensité, par leur force, par leur désespérance quelquefois. Voilà, trois souvenirs marquants de ce dernier séjour. Probablement vingt, trente autres eussent pu être cités, puisque nous avons visité les 87 mamans parrainées.
C'est entre autres, la raison pour laquelle nous attendons que vous vous engagiez à nos côtés. Nous avons besoin de vous, ces trois enfants vous demandent votre aide, et tant d'autres sont en panne d'amour, d'attention, de reconnaissance, d'affection. Alors, rejoignez-nous pour répondre à leur attente.

Histoire de Mickaël :

Se détache en tout premier lieu la vision d'un enfant de six ans, Mickaël, épanoui, une main occupée à soutenir son pantalon, un peu trop grand, l'autre tenant précieusement un petit cartable tout neuf, dont nous venons de lui faire cadeau. Nous cheminons sur une digue, à côté des rizières, pour franchir les 2 kms qui nous séparent de l'école où nous allons le faire inscrire. Impossible de décrire son bonheur, son sourire radieux, à l'idée de rejoindre les 400 élèves du village. Il a le sentiment d'enfin entrer dans la "normalité", de devenir l'égal des autres, ce que le dénuement de sa maman empêchait jusque là.

Histoire de Marie-Isabelle :

Une jeune fille de vingt ans, Marie-Isabelle, jolie comme on l'est à cet âge. Beaucoup rêvent de sorties, de bals, commencent à penser à un avenir idéalisé, fait de rêves un peu fous. Marie-Isabelle ne peut rêver,elle à trop à faire. Sa maman est partie il y a quelques années, l'abandonnant avec ses six frères et soeurs aux bons soins de sa propre mère. Trois jours avant notre arrivée,le décès de la grand mère a fait de Marie-Isabelle un chef de famille, responsable de la fratrie. Nous décidons, avec les marraines et parrains présents, de prendre en charge ce cas si douloureux. Un parrainage va être trouvé d'urgence, nous réglons les 20 euros nécessaires pour l'inscription de chacun des enfants dans les différentes écoles, nous achetons un premier sac de 50 kg de riz pour contribuer à la nourriture du premier mois. Nous donnons à la famille les fournitures scolaires nécessaires pour démarrer l'année. Du concret, qui permettra à sept enfants d'avoir une chance raisonnable de connaître une vie normale, qui assurera à Marie-Isabelle l'entrée en terminale, puis, pourquoi pas, de continuer son rêve, et de devenir biologiste.

Histoire d'une jeune maman de 16 ans :

Encore un souvenir, celui d'une gamine de seize ans, devenue, il y a 5 mois, mère d'un petit garçon, sans trop comprendre comment, sans en mesurer les conséquences. Nous décidons de la faire parrainer, et de lui faire faire des broderies artisanales, que nous vendrons en France. Pour permettre à son fils de connaître un avenir que nous voudrions normal. Comment faire comprendre à la grand mère, qui refuse l'arrivée de ce petit-fils, qu'il eût mieux valu enseigner à sa fille la nécessité de la contraception, avant que d'exprimer de vains et inutiles regrets.

Impressions de voyage
par Chantal Reis, marraine

Dix jours de séjour à Tananarive, dix jours de contact avec la misère de la population grâce aux nombreux déplacements à pied ou en taxi-brousse. J'ai vécu des moments forts lors de la rencontre avec les mamans. Rencontre individuelle, chez elles, sous la conduite des deux assistantes sociales de l?association, Antoinette et Lalaïna, ou rencontre collective lors de la réunion mensuelle des mamans. Nos deux assistantes sociales font un travail très positif.
Malgré l'obstacle de la langue, leur timidité, à la chaleur de l'accueil de beaucoup de ces mamans, j'ai pu mesurer l'importance pour elles de notre parrainage, de notre venue, chez elles, un "chez elles" bien misérable, voire totalement inacceptable !
Bien sûr, j'ai parfois eu l'impression que notre aide n'était qu'une goutte d'eau, mais une goutte d'eau dans la mesure où nous demandons que les enfants aillent à l'école qui peut permettre aux enfants d'être instruits avec vraiment l'espoir que plusieurs se sortent des bidonvilles. Nous avons pu féliciter des réussites aux examens, notamment au bac.
Et, depuis notre retour, me restent des visages empreints parfois de tristesse, des difficultés de leur vie, mais aussi de leur dignité.
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Impressions de voyage
par Marie Loruau, marraine

Je me souviens de mon mari bouleversé quand il a découvert les conditions de vie de ma filleule et de ses enfants. J'ai bien cru qu'il resterait réparer la cabane de la famille, et que je rentrerais seule à Lyon...

 
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